News de Stars
«Cristiano Ronaldo était venu avec l’obsession de…»
Lors du match tendu entre le Portugal et la Slovénie, qui s’est finalement conclu par une victoire portugaise aux tirs au but (0-0, 3-0), les larmes de Cristiano Ronaldo ont captivé et divisé l’opinion publique. Pour certains, elles ont symbolisé la passion débordante du capitaine portugais pour son pays et son équipe, mais pour d’autres, elles ont révélé une obsession nuisible tant pour lui-même que pour ses coéquipiers et les spectateurs.
Dans une analyse poignante pour le journal AS, le journaliste Alfredo Relaño a abordé les moments critiques du match des huitièmes de finale. Diogo Costa, le gardien qui a brillamment arrêté trois penalties, a été immédiatement consacré comme le héros de la soirée, reléguant ainsi Cristiano Ronaldo au statut de figure «dévastée».
«Nous avons regardé Portugal-Slovénie avec le cœur serré, car il devenait de plus en plus douloureux de voir Cristiano Ronaldo sur le terrain, avec cette obsession de rester au premier plan, qui devenait un fardeau pour lui-même, ses coéquipiers et les spectateurs. Bien que le Portugal ait tout donné pour marquer, à l’âge de 39 ans, il lui manque ce soupçon de vitesse, de puissance et de réactivité pour exploiter les occasions», a écrit Relaño.
«Il a eu la chance la plus claire de la prolongation, avec un penalty arrêté par Oblak. C’est à ce moment-là qu’il s’est effondré, inconsolable, bien qu’il ait marqué le premier penalty lors de la séance décisive. À ce moment-là, Diogo Costa avait déjà arrêté le premier tir slovène, posant les bases de sa légende de héros. Mais les projecteurs se sont tournés vers Cristiano», a-t-il souligné par la suite.
«Cristiano Ronaldo était venu avec l’obsession de marquer pour la sixième fois dans un Championnat d’Europe. Pensez-vous qu’il voudra beaucoup parler de ce penalty ? Non. Il en veut plus, et maintenant il a une nouvelle chance, contre la France, où il rencontrera Kylian Mbappé. C’est là que l’Européen pourrait lui échapper», a-t-il conclu.
