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Le message fort d’Ibrahima Konaté sur le contexte politique
Présent en conférence de presse ce samedi, Ibrahima Konaté, défenseur de Liverpool, a été interrogé sur les élections législatives qui se tiennent ce dimanche en France. En réponse, Konaté a livré un message poignant et engagé, appelant à l’unité et à l’apaisement des tensions sociales et politiques exacerbées par les médias et les réseaux sociaux.
Ibrahima Konaté n’a pas caché son inquiétude face au climat politique actuel. «Ça m’inquiète. On ne peut pas laisser le pouvoir à certaines personnes qui veulent diviser les gens», a-t-il affirmé.
Konaté a critiqué le rôle des médias, accusés de ne pas toujours bien remplir leur mission en privilégiant des narrations alarmistes.
«Quand j’entends la télé et les réseaux sociaux, je pense que les médias ont un rôle très important et malheureusement des fois, ils ne le font pas bien, car ils surfent sur la peur.»
En évoquant le parcours de ses parents, éboueur et femme de ménage, Konaté a mis en lumière la réalité souvent ignorée des familles d’immigrés.
«Mes parents ont eu des boulots pénibles, éboueur et femme de ménage, avec des horaires pas possibles. Voir comment on parle d’eux, ça m’attriste.»
Konaté a également abordé la question de l’Islam et de l’immigration, thèmes récurrents dans les débats politiques. Il a critiqué le manque de représentation des voix concernées.
«On parle beaucoup de l’immigration et de l’Islam. Ce sont les sujets à chaque fois. Qu’on veut interdire le port du voile chez les femmes dans l’espace public. On ne donne jamais la parole aux concernés, on parle toujours en leur nom.»
Pour conclure, Ibrahima Konaté a appelé les citoyens à aller voter et à rechercher l’unité malgré les différences. «Je pense que la France est un pays magnifique. Je pense que des gens sont chez eux, regardent la télévision et sont influencés. Certaines personnes ont eu des expériences néfastes aussi avec une minorité qui ne concerne pas la majorité. Derrière les apparences et la couleur de peau, la religion, il y a des coeurs. On ne peut pas faire un puzzle avec les mêmes pièces. Il faut aller voter, la vie est belle, elle est courte. Je préfère profiter tous ensemble.»
