Actualités
Serie A : intouchable, l’Inter Milan gagne et prend 15 points d’avance sur la Juve
Plus que jamais, l’Inter file vers le titre. Lundi, les Nerazzurri se sont imposés à domicile contre le Genoa (2-1), et ont pris une avance considérable sur le dauphin turinois.
L’Inter Milan fonce vers le 20e titre de champion d’Italie de son histoire après sa victoire 2 à 1 lundi face au Genoa qui lui offre une avance confortable de quinze points sur la Juventus Turin.
À onze journées du terme de la saison 2023-24, le service marketing de l’Inter peut commencer à concevoir le maillot nerazzurro 2024-25 orné d’une deuxième étoile.
À moins d’une incroyable implosion, le club milanais devrait devenir la deuxième équipe dans l’histoire de la Serie A après la Juve (36 titres) à atteindre le chiffre magique des vingt «scudetti».
La question n’est sans doute plus de savoir si l’Inter va succéder à Naples, mais quand l’équipe de Simone Inzaghi sera sacrée.
Au rythme où file l’Inter et où musarde la concurrence, la consécration pourrait même arriver bien avant la 33e journée fin avril où est programmé le derby contre l’AC Milan – certains tifosi intéristes rêvent que le titre soit décidé à l’issue de ce match particulier.
Contre le Genoa, en clôture de la 27e journée, l’Inter a signé grâce à Kristjan Asllani (30e) et Alexis Sánchez (38e) sa neuvième victoire consécutive en championnat, son 23e de la saison en Serie A, pour une seule défaite.
«Quinze points, c’est une avance importante, mais il ne faut pas s’emballer, il y a encore beaucoup de matches et il faut rester concentrés», a toutefois prévenu Asllani.
«Nous avons notre destin en mains, c’est clair», a reconnu son entraîneur, avant de prévenir: «Je suis dans le football depuis tant d’années, je reste prudent, car on va avoir des matches très compliqués, contre Bologne, l’Atletico ou Naples».
Thuram de retour
Aucune équipe parmi les cinq grands championnats européens ne soutient la comparaison avec les finalistes de la Ligue des champions 2023 qui se rendront la semaine prochaine à Madrid avec un avantage d’un but (1-0 à l’aller) pour affronter l’Atletico en 8e de finale retour de la C1.
L’Inter de Lautaro Martinez (en tête du classement des buteurs avec 23 réalisations) et de Marcus Thuram, de retour lundi après deux semaines d’arrêt sur blessure à une cuisse, a la meilleure attaque (69 buts inscrits) et la meilleure défense (13 encaissés) du «Big 5 européen».
Elle peut même viser le record de points engrangés dans une saison de Serie A détenu depuis 2013-14 par la Juve (titrée avec 102 pts).
Le grand rival piémontais a laissé au cours des quatre dernières semaines le champ libre à l’Inter. Depuis le 4 février, les joueurs de Massimiliano Allegri n’ont empoché que quatre points en cinq matches, tandis que l’Inter a réalisé dans le même temps un impressionnant carton plein de 18 points en marquant 19 buts pour seulement trois encaissés !
Derrière l’AC Milan, 3e à 16 points, Bologne, surprenant 4e et prochain adversaire de l’Inter, accuse 21 points de retard. Le champion en titre Naples est lui relégué à 29 points (7e).
Avec AFP
La tension entre Kylian Mbappé et le Paris Saint-Germain (PSG) ne montre aucun signe d’apaisement, même après son transfert officiel au Real Madrid.
Selon des informations rapportées par Le Monde, Kylian Mbappé a saisi la Ligue de Football Professionnelle (LFP) le 8 août dernier concernant un litige sur son salaire et ses primes non versées, totalisant environ 55 millions d’euros.
Kylian Mbappé, désormais joueur du Real Madrid, a quitté le PSG avec un arrière-goût amer. Bien qu’il ait réintégré l’équipe parisienne après avoir annoncé son intention de ne pas prolonger son contrat, il n’a pas été payé pour plusieurs mois, notamment en avril et mai, ainsi qu’une prime de fidélité de 80 millions d’euros qui aurait dû lui être versée en février.
Le PSG, de son côté, semble serein face à cette situation, affirmant que Mbappé avait promis de ne pas réclamer certaines primes en cas de départ libre.
Lionel Messi, le capitaine de l’équipe nationale argentine, ne figure pas dans la liste dévoilée par le sélectionneur Lionel Scaloni pour les prochaines rencontres des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 contre le Chili et la Colombie.
Cette absence, confirmée par Scaloni, est due à une blessure que Messi a subie lors de la Copa America, où l’Argentine a triomphé face à la Colombie le 15 juillet dernier.
La situation est d’autant plus préoccupante que Messi, qui a été un pilier de l’équipe, n’a pas seulement manqué de temps de jeu, mais son absence pourrait également affecter la dynamique de l’équipe.
Bien que des joueurs clés comme Emiliano Martinez, Enzo Fernandez et Julian Alvarez soient présents, l’absence de Messi pourrait peser lourd sur les performances de l’équipe, surtout dans des matchs cruciaux pour la qualification au Mondial.
L’ancien capitaine de Manchester United, Rio Ferdinand, n’a pas mâché ses mots ce lundi en critiquant la manière dont Chelsea a géré la situation de Raheem Sterling, qui a été informé de son exclusion pour le premier match de la saison contre Manchester City (défaite 0-2) de manière peu professionnelle.
Lors de son podcast, Ferdinand a exprimé son mécontentement face à la façon dont le club londonien a communiqué avec l’international anglais, soulignant l’impact négatif que cela pourrait avoir au sein du vestiaire.
Ferdinand a particulièrement insisté sur le rôle crucial de Raheem Sterling auprès des jeunes joueurs de Chelsea.
Selon lui, Sterling a joué un rôle de mentor pour de nombreux jeunes talents du club, comme Cole Palmer et Reece James, qui le considèrent presque comme un «oncle».
«Il s’est occupé de beaucoup de ces jeunes et ensuite il se fait botter comme ça dans les vestiaires. Cela ne sera pas bien accepté et cela créera un problème», a-t-il expliqué.
Ce qui semble avoir le plus agacé Rio Ferdinand, c’est le manque de communication claire et respectueuse de la part de la direction de Chelsea envers Sterling.
L’ancien international anglais a déploré que personne au sein de la hiérarchie du club n’ait pris l’initiative d’expliquer clairement la situation à l’attaquant.
«Personne n’a fait passer le message clairement. Personne ne comprend la situation de Sterling. Personne dans la hiérarchie [de Chelsea] n’est allé vers lui pour lui dire : ‘Écoute, tu es en surplus et nous voulons que tu partes’», a-t-il critiqué.
Ce lundi, Toni Kroos a publié une photo émouvante sur les réseaux sociaux, le montrant en compagnie de Pepe, son ancien coéquipier du Real Madrid.
Les deux légendes du football, qui ont partagé de nombreux succès ensemble sous le maillot merengue, ont récemment pris leur retraite et semblent profiter de cette nouvelle étape de leur vie avec sérénité.
Accompagnant la photo, l’ancien international allemand a écrit : «Les vacances du mois d’août sont réservées aux anciens joueurs.»
En effet, Toni Kroos, tout comme Pepe, a fait ses adieux au football cet été, marquant la fin d’une ère pour ces figures emblématiques du sport.
Tous deux ont participé à l’Euro 2024, un tournoi qui aura été leur dernière grande compétition internationale en tant que joueurs professionnels.
Jamie Carragher, ancien défenseur emblématique de Liverpool, n’a pas hésité à exprimer son scepticisme et sa désapprobation concernant la stratégie de recrutement de Chelsea.
Lors de son intervention ce lundi sur Sky Sports, il a vivement critiqué les choix des joueurs qui rejoignent les rangs des Blues, en particulier ceux qui semblent être attirés principalement par la possibilité de signer des contrats à long terme. Cette critique intervient alors que le retour de João Félix à Chelsea semble de plus en plus probable.
Carragher a commencé par lancer un appel clair aux joueurs : «Chelsea doit arrêter d’acheter des joueurs et les joueurs doivent arrêter de signer pour Chelsea.»
Il a exprimé son incompréhension face à la décision de certains joueurs de rejoindre Chelsea, insinuant que la seule motivation derrière ces choix réside dans l’appât du gain et la sécurité financière que représentent les contrats longue durée proposés par le club londonien.
«La seule raison que je trouve, ce sont les hommes d’affaires qui disent : ‘Sept ans, beaucoup d’argent, c’est une garantie’. Je ne comprends pas pourquoi les joueurs signent des contrats de sept ans», a-t-il déclaré.
Carragher s’est également interrogé sur la gestion de l’effectif pléthorique de Chelsea. Il a mentionné João Félix, dont le retour est imminent, ainsi que d’autres joueurs récemment signés comme Neto et Cole Palmer, en se demandant où ils pourraient bien trouver leur place dans une équipe déjà surchargée de talents.
«Dites-moi où va jouer João Félix ? Ils ont signé Neto il y a une semaine, où va-t-il jouer ? Il y a Cole Palmer ! João Félix joue à la place de Nkuku», a-t-il souligné, mettant en lumière le casse-tête que représente la gestion d’un effectif aussi large.
Carragher a rappelé que dans son époque, les équipes étaient constituées de manière plus équilibrée, avec un noyau de joueurs titulaires sûrs et un groupe de remplaçants prêts à se battre pour les quelques places restantes.
«À mon époque, il y avait sept ou huit joueurs qui savaient qu’ils allaient toujours jouer et puis il y en avait six qui se battaient pour les places restantes», a-t-il expliqué.
L’ancien international anglais n’a pas manqué de se moquer du nombre impressionnant de joueurs à la disposition de l’entraîneur de Chelsea, Enzo Maresca.
«À Chelsea… Vous me demandez où va jouer João Félix, mais je vous demande : où va-t-il s’habiller au centre d’entraînement ? Je suis sérieux ! Si vous avez 40 joueurs, comment ça se passe ? Comment faites-vous les entraînements ?», a-t-il critiqué.
